Interview exclusive de Jo le chanteur de Killerpilze par le magasine Online laut.de
Hip hip hourra! Pour plusieurs c'est clair : ce sont les successeurs de Tokio Hotel. Mais doucement les Killerpilze sont plus qu'énervés de se trouver dans l'ombre des Magdeburger. Nous avons parlé avec le chanteur et le guitariste Jo du prochain album, du Punkrock et du championnat du monde.
Les Killerpilze sont actuellement sur toutes les lèvres. Avant tout à cause du magazine le plus connu de l'Allemagne "Bravo" qui a essayé de mettre les Allemands du Sud en provocation avec Tokio Hotel. Les Killerpilze sont peu enthousiasmés par ça...
Vous avez vraiment bien expliqué dans le magazine Bravo ce que signifie le Punk pour vous. (" Le Punk est un point de vue critique. Un Punker a une opinion propre et ne se laisse pas influencé "). En premier lieu, le Punk est un point de vue sur la vie, un sentiment de vie. Trouves-tu que vous vivez cela ?
Jo : c'est encore la même histoire. Nous ne nous revendiquons pas comme Punks. Les médias le font pour nous. Nous faisons notre musique et chacun la définit comme il veut. Nous l'éprouvons en tout cas comme Punk rock. En ce qui concerne le point de vue de la vie du Punk : en tout cas nous ne nous laissons pas influencer par les autres. Et on s'en fou de ce que les gens disent. D'autre part, nous ne sommes pas non plus de dur Punker de Kreuzberg de Berlin. Nous sommes simplement quatres garçons normaux et faisons la musique qui nous plaît. Maintenant, le Bravo essaie toujours de nous mettre en opposition à Tokio Hotel. Mais ils ne sont pas du tout Punker.
Vous êtes comparés beaucoup à Tokio Hotel. Ça t'énerve ?
Jo : Oui, ça énerve. Quand les médias disent : Tokio Hotel c’est le passé, maintenant viennent les Killerpilze. On nous pose ces questions dans chaque interview, alors bien sur que ça nous énerve avec le temps. Mais nous continuerons de jouer simplement avec nos shows en direct malgré cette ombre. Simplement parce que nous sommes différents. Naturellement, on peut nous comparer à cause de l'âge, mais nous avons aussi des personnalités très différentes, et aussi pour la musique. Cependant cela s'arrangera avec le temps. Il arrive fréquemment qu'un groupe se fasse comparer une fois qu'il est connu. Mais il suffit de passer outre et de faire son propre truc.
Dans une interview, tu as dit que tu voulais interdire "le NPD, un parti qui soutien les nazis,", si tu devenais un jour président.
T'engages-tu politiquement ?
Jo : Nous avons beaucoup joué dans des jours d'anti-racisme et essayer de nous impliquer dans la lutte contre les nazis. Nous avons aussi chaque année à la maison un jour d'anti-racisme que nous avons fondé.
Ecrivez-vous vraiment les textes vous-même ?
Jo : Nous écrivons tout. Nous sommes un groupe depuis quatre ans et avons toujours écrit ensemble des chansons. Cela n'a pas non plus changé depuis que nous avons un contrat avec la maison de disque. Cependant, on se perfectionne. L'album prochain sera différent du premier. Déjà maintenant, nous sommes de nouveau en train d'écrire.
Dans quelle mesure le prochain album devra être différent ?
Jo : ça sera beaucoup plus dur. Nous écoutions à l'époque beaucoup de Métal. Avec la tournée, nous pratiquons nos instruments et pouvons tester plus. Nous essayons vraiment de faire sonner de plus en plus dur la musique et les textes. Ça ira dans ce sens là.
Qu'est-ce qui vous inspire cette fois dans vos textes ?
Jo : ce sont simplement des expériences que nous percevons en tant que jeunes. Ce qui se passe dans notre environnement, par exemple, à l'école. Simplement des expériences tout à fait normales, comme le stress avec une petite amie ou des pensées de suicide et naturellement aussi les choses politiques. Si nous avons une idée que nous considérons comme importante, alors nous écrivons à ce sujet un texte, et une chanson apparaît.
Tu as dit que vous écoutez beaucoup de Métal ? Quels groupes ?
Jo : j'écoute ces derniers temps beaucoup de Metallica. Je les ais découverts que récemment. Sinon un beaucoup de nouveau Métal Core comme Bullets For my Valentine ou aussi des vieux groupes comme Dimmu Borgir ou Hammerfall.
Alors le Punk sera finit et il n'y aura que du métal ?
Jo : aucune idée de comment ça se passera. Cependant nous n'oublierons pas de glisser un Fun gai là à chanson de Punk. Mais généralement, cela nous fait actuellement plus de plaisir de jouer du Metal.
Pensez-vous que vous arrivez bien à gérer la gloire ? N'avez-vous pas peur de ne plus avoir les pieds sur terre ?
Jo : Non, je ne pense pas. Car nous avons un grand cercle d'amis qui nous font garder les pieds sur terre. Nous ne sommes pas non plus des types qui pourrait décoller. Avec cela, en outre, nous avons une équipe qui prend beaucoup de plaisir avec nous. Ça se passe comme ça en tous cas. Evidement, on apprend aussi avec le temps à gérer, quand les gens sont après toi et s'intéresse à toi. Tu te rends compte que ça pourrait aller loin.
T'intéresses-tu au championnat du monde ?
Jo : Oui bien sur. Cela serait beau s'ils deviennent champions du monde cette année. Je pense aussi que nous avons de bonnes chances, puisque nous sommes une équipe de tournoi.
Qui jouera en finale contre l'Allemagne ?
Jo : J'hésite entre la République tchèque ou le Brésil.